Je n’avais pu y passer que 24 heures, la mission que je devais y accomplir n’en demandait pas plus : accueillir une collègue journaliste polonaise et rentrer avec elle au pays, en RDC, pour réaliser un documentaire. Cette deuxième fois revêt un caractère plus important de par sa durée mais, surtout, par la mission qui nous sera confiée : nous avons 12 jours, nous, les 12 journalistes africains avec nos 12 collègues européens, pour apprendre à être le changement pour et par nous-mêmes, pour et par notre métier (la plume, qu’elle soit numérique, analogique ou traditionnelle), pour nos communautés respectives, pour le monde.
Le plus grand défi est là. Et ce n’est qu’à mon arrivée au lieu d’hébergement que je mesure alors l’ampleur de cette aventure dans le quelle je me suis embarqué.
A la réception de l’hôtel, je croise quelques unes des participantes venues du Burundi et du Rwanda… Le premier contact est glacial. A peine avons-nous réussi à nous dire quelques mots. J’ai peur… La question me vient à l’esprit => « team building » : mission impossible ?